samedi 2 décembre 2006

La Wii au pays du soleil levant

Et rebelote...Comme aux USA, Nintendo a fait une entrée des plus fracassantes sur le marché Nippon. En quelques heures, ce sont plus de 400 000 Wii qui ont trouvé preneur. De nombreuses rumeurs font état d'une rupture de stock chez la plupart des revendeurs. Au total, plus de 1 000 000 de Wii ont été écoulées dans le Monde, un nombre loin devant celui de la PS3, qui ne dépasse pas les 300 000 exemplaires vendus. Microsoft, pour sa part, reste en tête avec sa Xbox360 qui s'est écoulée à plus de 1 700 000 exemplaires. Grosse réussite donc, même s'il faut prendre ces résultats avec des pincettes car la PS3 bénéficie d'une demande aussi importante que celle de la console de Nintendo mais au vu des problèmes d'approvisionnements que rencontre Sony en ce moment, Nintendo peut dormir sur ses deux oreilles et savourer la réussite de ce deuxième lancement.

vendredi 24 novembre 2006

Description et vidéo Wii

le site Gamekult vient de publier une description détaillée de la Wii très intéréssante, accompagnée d'une vidéo de son déballage (cependant dépéchez-vous d'y aller faire un tour car l'article et sa vidéo seront bloqués d'ici demain (pour ceux qui n'ont pas souscrit un abonnement auprès du site)). On y apprend notamment que la manette Wiimote ne pèse que 136 grammes avec ses piles (contres 236 grammes pour le pad de la Xbox360). Elle est donc assez légère et les personnes qui pensaient se fatiguer en jouant à Wiisport peuvent donc se rassurer;-) Pour rappel, la console est toujours prévue chez nous pour le 8 décembre.

jeudi 23 novembre 2006

Test Scarface: The World Is Yours

Aujourd'hui, je vous gratifie d'un test du jeu Scarface: The World is Yours. Amusez-vous bien!





La fusion entre le monde du cinéma et celui du jeux-vidéo est une réalité assez nouvelle dans notre monde. Les nombreusese adaptations quasi-systématique des blockbusters qui ont cartonné sont là pour le prouver (Le seigneur des anneaux et Harry Potter pour ne citer qu’eux). Il est tout à fait normal que d’anciens films qui ont marqué leur époque aient droit, eux aussi, à leur transposition dans le monde conséquent du vidéo-ludisme. C’est dans cette optique que Radical Entertainment nous gratifie d’une adaptation en jeux-vidéo d’un des plus grands films réalisé par Brian de Palma, j’ai nommé Scarface. Alors sans plus tarder allons rejoindre notre ami Tony Montana.

Vous commencez le jeu à la fin du film, c’est à dire lorsque les sbires de Sosa prennent d’assaut votre villa dans le but de vous rayez de la carte. Armez de votre M16, vous êtes prêt à en découdre. Et comme introduction, on peut dire que cela en jette…Les balles sifflent de tous les côtés, les ennemies déboulent en masse, vos gardes du corps essayent, tant bien que mal, de les repousser tout en vous aidant à fuir. C’est d’ailleurs ce se passe à la fin de cette mise en bouche. Trois mois après, bien décidé à laver l’affront et n’ayant pour but que de tuer votre ancien ami, vous ressortez ,au grand jour, dans les rues de Miami, à un seul détail près : tout votre argent, ainsi que votre notoriété et territoire, ne sont plus et c’est en la personne du Tony Montana fraîchement débarquer de Cuba au début du film que vous « ressuscitez ». Il faudra donc reconquérir votre territoire avant d’engager toutes choses contre celui qui à conduit à votre déchéance.

Pour se faire une nouvelle réputation, vous replongez dans un domaine que vous maîtrisez parfaitement, celui de la drogue. Au début du jeu, vous brassez de faible quantité de cocaïne que vous achetez aux dealers locaux avant de les revendre aux demandeurs qui traînent dans les rues, moyennant quelques dollars. A noter que les développeurs ont introduit un système assez sympa pour mesurer l’efficacité de votre persuasion sur le vendeur ou demandeur, qui influence le prix d’achat ou de revient. Ce système se base sur la rapidité :un cercle est représenté avec plusieurs zones qui représentent différents degrés de réussite. Maintenez une touche enfoncé et lâcher-là aux meilleurs moments pour obtenir, de la part de votre interlocuteur, son entière coopération. Plus votre réputation augmente, plus la quantité de drogue que vous brassez est conséquente ainsi que les revenus tirés de sa revente, pour, au final, faire directement le déplacement chez les grossistes, dans les îles des caraïbes, afin de ramener des kilos de cocaïnes au pays. Mais ceci, vous ne le pourrez qu’après avoir rachetez vos anciens magasins, hôtels, clubs, ainsi qu’au minimum un entrepôt de stockage pour votre marchandise, souvent après une lutte acharné avec les gangs qui les dirigent et qui ne se laissent pas faire. La réussite de ces missions annexes vous permet de faire avancé l’histoire principal et de changer de la routine « j’achète et je vend ma coke », même si, en général, les missions proposées sont du style « éradiquer une zone de tous ses occupants », ce qui, pour finir, n’est pas plus routinier que le commerce de drogue.

Acheter des voitures et des bateaux, que vous pourrez utiliser par la suite, rénover sa villa, engager un assassin, garde du corps, chauffeur et autre armurier personnel, sont autant de moyens supplémentaires pour augmenter sa popularité. En passant, vous pouvez incarner chacun d’entres eux en effectuant des missions qui leurs sont propres mais qui reste du domaine « tuer quelqu’un », « convoyer une voiture du point A au point B », etc…

La ville de Miami étant divisé en plusieurs quartiers, chaque gang fait la loi dans l’un de ces derniers et chaque meurtre d’un de ses membres ou la prise d’un de ses établissements remplie une jauge qui mesure son degré de vengeance envers vous. Plus elle se remplie, plus le clan vous détestent et veut votre mort. Mais vous aurez de quoi vous défendre. Entre les M16, AK-47,Desert Eagle et autres Uzis, en passant par le lance-grenade et le lance-roquette, vos adversaires n’auront qu’à bien se tenir. De plus, chaque opposants tuer vous rapporte des "balls" qui servent à remplir une jauge qui, quand elle est pleine, permet à Tony de rentrer dans le mode "rage", qui n'est autre qu'un mode bullet-time temporaire dans lequel Tony est invincible et jure lorsqu'il déchicte ses victimes à grands renforts de balles de calibres divers et variés. Extrêmement jouissif;-)

Le jeu se présente comme un GTA-like. Les habitués de la série ne seront pas dépaysés. Le vol de voiture, les ballades en bateau, le tabassage de passant ainsi que les courses poursuites endiablées avec la police, sont possibles. La ville est assez grande mais pas autant que celle de GTA San Andreas. Cependant, rajoutez les îles et vous obtenez une surface largement suffisante pour ne pas avoir l’impression de passer toujours aux mêmes endroits. La ville est assez bien modélisée, avec ses plages, ses tours, ses grandes avenues qui côtoient ses petites ruelles. Les graphismes, quand à eux, sont assez jolies avec des effets de particules, blur, réussies. Mention spécial à la modélisation des personnages, notamment celle de Tony, qui sont criantes de vérités. La jouabilité est bonne, même si Tony a tendance à être lent dans ses mouvements, mais cela n’entache en rien le plaisir de jeu. L’aspect sonore du titre est très réussi, avec des doublages très crédibles, même celui de Tony Montana qui n’a pourtant pas été réalisé par Al Pacino. On retrouve son accent cubain et sa verve littéraire si particulière ;-) Ils sont soutenus par une bande son conséquente, avec des artistes de l’époque comme Iggy Pop, Johnny Cash, Public Ennemy, où encore Peter Tosh mais aussi la bo complète du film.

En bref, on retrouve avec plaisir Tony Montana dans ce jeu qui, même s’il n’apporte aucune nouveauté au genre, reste bien réalisé, possède une jouabilité correct, une bande son vraiment sympa, une histoire qui tient la route et surtout, apporte du plaisir. Et c’est bien là le principal.

Graphismes : 13/20

Jouabilité : 12/20

Durée de Vie : 15/20

Bande son : 16/20

Scénario : 14/20

NOTE FINALE : 14/20

mercredi 22 novembre 2006

Ventes Wii

Le moins que l'on puisse dire, c'est que les ventes de la Wii se portent bien...et même très bien aux Etats-Unis. A l'heure où j'écrie cette news, ce sont plus de 600 000 consoles qui ont été vendus (contre seulement 200 000 PS3). Un succès pour Nintendo, d'autant plus que la vente d'une Wii procure un bénéfice directement exploitable par la firme au plombier italien et ceci sans apports "extérieurs" (contrairement à la PS3 et Xbox360 que, respectivement, Sony et Microsoft vendent à perte). Cela reflète bien la politique de Nintendo en matière de vente qui se doit d'être rentable dès les premières ventes, ne pouvant éponger les pertes en s'appuyant sur d'autres secteurs, comme le font Sony avec l'électroménager et Microsoft avec leur système d'exploitation. C'est ce que précise Reggie Fils-Aime, directeur de Nintendo of America, lors d'une interview accordée durant le lancement de la Wii: "Nous allons immédiatement générer du profit sur la Wii, que ce soit sur la console ou sur ses jeux. C'est une différence de philosophie commerciale fondamentale avec nos concurrents. L'industrie du jeu vidéo est la seule sur laquelle nous avons une activité, nous nous devons donc de gagner de l'argent sur tout ce que nous entreprenons". Avec une récolte de 190 Millions d'euros pour le seul marché américain, Nintendo a parfaitement réussie le lancement de sa console. Un seul mot: BRAVO!

Pour ceux qui veulent suivre en direct les ventes de la Wii, ainsi que celles de la PS3 et de la Xbox 360, je vous recommande d'aller sur ce site: http://nexgenwars.com/

vendredi 17 novembre 2006

Test Age of Pirates:Carrabean Tales

En ce soir pluvieux du côté de Rennes, je vous propose le test de Age of Pirates:Carrabean Tales, un jeu de pirates réalisé par le studio Russe Akella. Bonne lecture!



« Oyez matelots, chargez les canons et branle bas l’combat… »
Qui n'a jamais jouer aux pirates lorsqu'il était petit ? Cela vous manque ? Pas de problème...Age of Pirates : Carrabean (AOP) Tales est fait pour vous. Alors sans plus tarder, hissez la Grande voile moussaillon !


Digne suite de Pirates des Caraïbes, bon jeu mais gâché par une très mauvaise jouabilité, AOP, développé par Akella, studio Russe à qui l’on doit notamment la série des Sea Dogs, nous replonge dans les joies de la flibuste du XVII ème siècle dans les caraïbes. L'univers du jeu s'est agrandie par rapport à celui de PDC et ce n'est plus 7 îles mais 16 qui le compose, toutes dirigées par des gouverneurs de nationalités différentes (Français, Anglais, Espagnols et Hollandais) qui ne cessent de se chercher des noises, sans compter les pirates qui rôdent. C’est dans ce contexte que, après avoir choisi votre nationalité parmis les 5 citées ci-dessus, et votre personnage (un garçon ou une fille), vous débutez l’aventure en obtenant, d’un homme étrange, un morceau de carte qui, plus tard, vous conduira à la recherche d’un trésor fabuleux et bien d’autres choses encore. Mais pour tout vous dire, l’histoire n’est vraiment pas palpitante.

Vous commencez l'aventure avec une simple coque de noix comme moyen de locomotion, une épée rouillée et un pistolet miteux pour votre défense, sans oublier une longue vue qui ne voit rien. Petit à petit et de missions en missions, missions fournies par les gouverneurs,marchands,et marins rencontrés dans les colonies et qui se traduisent par de l'escorte de bateau, le transport de marchandise et de personnes, vous accumulerez assez d'argent pour vous payer un nouveau bateau plus puissant parmis un choix conséquent, allant du simple Lougre au monstre de guerre Man-0-War en passant par la Frégate, la Corvette, ou tout simplement vous acheter une nouvelle épée,longue-vue. Vous pourrez aussi, pour gagner de nouvelles ressources, revendre vos marchandises aux contrebandiers dans les îles ou chez les marchands des colonies. Mais, ces missions étant vite répétitives et la témérité vous emportant, le combat et l’abordage de navire ennemis, en vu de la capturer, se fera vite sentir.


Les phases de combat sont assez inégales. Sur l’eau, le vent, le type de bateau, le type de coque et de voile, changent la vitesse et la manœuvrabilité du navire. Le moral de l’équipage et sont entraînement sont aussi des caractéristiques qui influencent la précision des tirs, le temps de rechargement et j’en passe. Les batailles sont donc assez stratégiques et participer à des batailles qui regroupent 8 bateaux à l’écran est assez jouissif. L’attaque des forts des colonies est toujours possible, si ce n’est que maintenant, après avoir éliminé toutes résistances de la part de vos opposants, vous aurez le choix entre piller une colonie pour renflouer vos caisses ou alors la capturer pour l’administrer et ainsi, obtenir de l’argent régulièrement. Si c’est cette dernière option que vous choisissez, vous pourrez les développer en y construisant des églises, des entrepôt, un fort plus puissant, ce qui vous permettra d’augmenter ses ressources financières plus rapidement. Sur Terre, c’est tout autre chose. Les phases à pied sont beaucoup moins passionnantes et ce ne sont pas les nouveaux mouvements durant les combats (esquive, attaques spéciales) qui feront changer cela. En effet, ces derniers, qui se déroulent aussi lors de l'abordage d'un navire, sont inintéressantes, ceci du à une jouabilité exécrable. Et oui, malheureusement, Akella n'a pas encore compris les reproches faits à Pirates des Caraïbes. Le personnage est lent, imprécis. De plus, l'impossibilité de pouvoir configurer à sa guise les touches du clavier renforce la frustration causé par ces phases.

AOP étant aussi un jeu de rôle, votre personnage dispose d'une fiche dans laquelle figure plusieurs catégories (précision, commandement, épée,...) que l'on fera évoluer avec des points, obtenus lors de nos victoires, ou alors avec le recrutement d'officiers dans les tavernes. La disposition des points est donc très importante et orientera votre destinée dans le jeu (serez-vous un commerçant intraitable ou bien un grand commandant… ?).


Graphiquement, le jeu est très joli, notamment lors des phases maritimes. La mer est très bien rendue, ainsi que les effets météorologiques et il n’est pas rare de naviguer le long des côtes juste pour admirer le coucher de soleil avec le bruit des mouettes en fond. Cependant, après avoir mis pied à terre, ce n’est plus du tout la même chose. Les textures sont plates, fadent, les personnages ne sont pas très bien modélisés et leurs mouvements se limites à un bras qui bouge par-ci, une jambe qui bouge par là. La Bande-son, quant à elle, n'est ni grandiose, ni horrible. On distingue bien le son des canons du choc des poulies avec les mâts, c’est le principal… Les musiques sont dans le ton de l'époque (classique) mais ne resteront pas dans les anales. Les doublages, par contre, sont complètements ratés. On dirait que ceux-ci ont été fait par des suicidaires. Préférer les doublages anglais.

Au final, on se retrouve avec un jeu mi-figue, mi-raisin. Les batailles navales bien rendues, la partie jeu de rôle intéressante et complète, ainsi que les jolies graphismes sont ternies, encore une fois, par une jouabilité exécrable, des doublages ratés et une profondeur de jeu trop faible. Akella a encore raté le coche. Peut être pour la prochaine fois.

-Graphismes: 13/20
-Jouabilité: 10/20
-Durée de vie: 12/20
-Scénario: 8/20
-Bande son: 10/20

-NOTE FINALE: 12/20










Zelda:Twilight Princess

La présentation de la Wii sera suivi par un test du nouveau Zelda avec,toujours,une vidéo à l'appuie et des photos.

Nintendo Wii

Bientôt je vous proposerai une description détaillée, accompagnée de nombreuses photos et d'une vidéo, de la futur console de Nintendo qui, je le rappel, sortira le 8 décembre en France. Patience donc... Pour le moment, je vous recommande vivement ce site qui contient plusieurs vidéos qui montrent le maniement de la wiimote et du nunchuk sous zelda et les jeux wii sport.


http://fr.wii.com/